De l’avantage des circuits courts

La Transition Alimentaire se fait à chaque étape du système alimentaire : production, transformation, distribution, consommation. En ce qui concerne la distribution, les circuits courts sont incontournables car ils limitent la dégradation de l’environnement et impactent positivement la sphère socio-économique.


Les circuits courts sont des circuits de distribution dans lesquels interviennent au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Selon le Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, un circuit court est « un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire».


La vente directe du producteur au consommateur peut se trouver sous la forme de :

-vente à la ferme  (panier, cueillette,  etc.)

-vente collective (point de vente collectif ou panier collectif)

-vente sur les marchés

-vente en tournée ou à domicilevente directe

-vente  par internet

-vente organisée à l’avance (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne)

 

La vente indirecte avec un seul intermédiaire peut être :

-en restauration (collective ou non)

-un commerçant-détaillant (boucherie, épicerie de quartier, etc.)

 


 

Si les circuits courts ont décliné au cours du XXe siècle en raison de l’étalement urbain, du développement des transports ou encore de l’internationalisation des marchés, ils se multiplient à nouveau depuis les années 2000. Selon le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, on trouve davantage de circuits courts agricoles pour les productions végétales que les productions animales. En 2010, ce sont les producteurs de miel qui ont vendu le plus en circuits courts (51 % d’entre eux), suivis des producteurs de légumes (46 %), de fruits (26 %) et des viticulteurs (25 %).

Les circuits courts ont de nombreux avantages. Ils renforcent le lien entre producteurs et consommateurs en répondant d’une part à la demande des consommateurs en produits authentiques, de saison, locaux, avec  une meilleure traçabilité et en permettant d’autre part aux producteurs de mieux valoriser leur production, d’être mieux rémunérés. Chacun y trouve son compte étant donné que pour les consommateurs, fruits et légumes bio vendus en circuits courts coûtent moins chers que ceux vendus en magasins bio et en grande surface.

Sur le plan environnemental, les circuits courts permettent de limiter les émissions de CO2, de réduire les emballages, et de soutenir des pratiques de production durables. Ils répondent effectivement à une demande des consommateurs en fruits et légumes « oubliés » ; ce mode de commercialisation est favorable à la diversification des productions sur les exploitations agricoles. Par ailleurs, fruits et légumes ne sont pas soumis aux exigences de la production standard en ce qui concerne leur aspect et leur calibre, ce qui permet de moins gaspiller et de diminuer l’utilisation de pesticides et engrais de synthèse. L’agriculture des circuits courts  nécessite plus de main d’œuvre, elle est donc créatrice d’emplois.

 

Soutenez les circuits courts, et découvrez les nombreuses initiatives en la matière. Quelques-unes d’entre elles :

http://www.reseau-amap.org/recherche-amap.phplégumes oubliés

https://laruchequiditoui.fr

http://www.bienvenue-a-la-ferme.com/

http://www.mon-panier-bio.com/

http://jesuislocavore.com/

 

 

Comment(1)

  1. VErnin Jacques says

    Excellent

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